L’Argentine risque-t-elle de perdre son titre de champion du monde de football suite au contrôle antidopage positif de l’un de ses joueurs ? C’est la question qui se pose après l’annonce de la suspension de deux ans de Papù Gomez et la possible violation de l’article 11 du Code mondial antidopage.
Selon cet article, si plus de deux membres d’une équipe commettent une violation des règles antidopage lors d’une compétition, l’organisation responsable doit imposer une sanction appropriée à l’équipe. Cette disposition est également reprise dans le règlement antidopage de la FIFA. Cependant, ni le règlement antidopage de la FIFA, ni son code disciplinaire, ni le règlement de la Coupe du monde 2022 ne précisent ce qu’il adviendrait du titre en cas de retrait.
Les deux textes se renvoient la balle, le premier stipulant que les sanctions prévues pour l’équipe sont celles prévues dans le code disciplinaire de la FIFA, et le code disciplinaire répondant que le dopage est sanctionné conformément au règlement antidopage de la FIFA et aux dispositions du code disciplinaire. Ainsi, il semble peu probable que le titre soit retiré à l’Argentine, et sa réattribution reste floue.
Dans le passé, des situations similaires ont été traitées différemment. Par exemple, le titre de champion d’Italie 2004-2005 a été retiré à la Juventus pour des matchs truqués, mais aucun autre club n’a été déclaré champion à sa place. Il est donc possible que dans le cas de l’Argentine, le trophée du Mondial 2022 ne soit finalement attribué à personne.
Cette incertitude quant à la réattribution du titre souligne l’importance de respecter les règles antidopage et de jouer de manière loyale. Pour rêver d’une troisième étoile, l’Argentine devra simplement la gagner lors de la prochaine Coupe du monde en 2026.
Il est crucial de souligner que le dopage est un problème sérieux dans le sport et qu’il menace l’intégrité des compétitions. Les contrôles antidopage sont essentiels pour préserver l’équité et la santé des athlètes. Les violations des règles antidopage doivent être sanctionnées de manière appropriée, en accord avec les réglementations en vigueur.
La possible suspension de Papù Gomez et la violation de l’article 11 du Code mondial antidopage soulèvent des questions quant au maintien du titre de champion du monde de l’Argentine. Cependant, les règlements en vigueur ne donnent pas d’indications précises sur la réattribution du trophée en cas de retrait. Il semble donc probable que le titre ne soit pas attribué à une autre équipe. Cette situation met en évidence l’importance de respecter les règles antidopage et de jouer de manière loyale pour préserver l’intégrité du sport.