C’est une année difficile en club, mais quand même magnifique. Quand tu es français, argentin ou brésilien, si tu es parmi les meilleurs du pays, tu te dis que tu vas y participer. Mais, pour un Algérien, ça n’arrive pas tous les jours !. L’été, d’habitude, on est à la plage, au bar, puis on rentre regarder les matches de la Coupe du monde à la télé !

C’est flatteur, les supporters nous aiment… Je préfère cette vague positive à l’époque où on jouait avec le couteau sous la gorge. Quand tu perds, sur le coup, ils sont énervés, mais ils t’aiment toujours. Quand retentit l’hymne, tu repenses à tes parents, à ton pays. Et l’Algérie, tu l’as alors dans le sang. Je ne pense pas qu’on perdra les trois matches. Je connais quelques joueurs slovènes et américains et, individuellement, ils ne sont pas plus forts que nous.

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